Pour les enseignants

Une petite école maternelle de 2 classes (58 élèves) dans une ville de la périphérie lyonnaise, une population de milieu socio-culturel très varié.
Des locaux très vastes, car cette école construite dans les années 70 pour 4 classes a vu ses effectifs se réduire de moitié. Deux salles de motricité, deux coins sanitaires, une salle de « couchette », une salle de garderie et une bibliothèque viennent compléter nos deux classes.
Dans la classe 1, pour 29 enfants, 6 toutes petites sections (2-3 ans) et 23 moyennes sections (4-5 ans), deux maîtresses à mi-temps, Christelle, la directrice, travaille les lundis et jeudis, et moi les mardis et vendredis. Nous sommes aidées par une ATSEM à temps plein.
Dans la classe 2, 12 petites sections (3-4 ans) et 17 grandes sections (5-6 ans), Carole est aidée par une autre ATSEM à temps plein.

Cette répartition peut paraître étrange. Pourquoi n’avoir pas fait une classe de TPS- PS et une de MS-GS ? Il y a 4 ans, le groupe des MS et des GS comprenait surtout des garçons, très « remuants ». Nous n’avons pas voulu nous embarquer avec une classe de MS-GS qui risquait d’être difficile à gérer et nous avons séparé les deux sections.

Cette configuration nous a paru intéressante du point de vue des interactions qui se créent entre des enfants d’âges différents, et nous l’avons gardée. Les nouveaux arrivants à l’école s’intègrent d’autant plus vite qu’ils fréquentent quotidiennement leurs aînés dans la classe. Le matin, l’enseignante s’occupe plus particulièrement des petits et demande aux plus grands de travailler en autonomie ; l’après-midi, les petits sont à la « couchette » ou à la maison, et l’enseignante peut se consacrer aux grands.

La journée que j’ai choisi de raconter se situe un vendredi de la fin du mois de février, ce qui explique qu’un certain nombre de choses « tournent bien » dans la classe. Les habitudes se sont construites pendant le premier et le début du deuxième trimestre.

Guillemette