Contrôler régulièrement le niveau des connaissances des enfants dans ces domaines est un besoin ressenti par la plupart des enseignants, mais aussi par les parents ; les enfants eux-mêmes aiment bien savoir où ils en sont.

Bien sûr les outils programmés, les systèmes de brevets, permettent de suivre les avancées de chacun, et de voir les progrès au cours de l’année. Mais s’il est très important de pouvoir dire à des parents : « Voyez, votre enfant progresse régulièrement, il travaille beaucoup dans ce domaine, c’est bien » il faut néanmoins qu’ils puissent se rendre compte du niveau atteint par rapport à ce qui est couramment prévu ( ou souhaité ! ).

Des épreuves d’évaluations neutres, venues de l’extérieur de la classe, progressives et proposées chaque année aux mêmes dates, permettent à l’enseignant de situer d’une part le niveau moyen de sa  » promotion  » d’élèves, et aussi le niveau approximatif de chacun d’entre eux. À condition de ne lui accorder que l’importance qu’elle mérite, cette évaluation peut avoir son utilité pour aider un élève dans sa progression.

Mal adaptées à chaque classe ?

Une des objections que l’on peut faire, c’est que des évaluations qui se veulent bonnes pour toutes les classes risquent de ne l’être pour aucune ! On n’étudie pas partout au même moment les différentes notions du programme, alors comment les contrôler ?

Mais toutes les connaissances testées ici ont déjà été vues les années précédentes, et seront revues encore bien des fois au cours de l’année ( si elles sont utiles ! ). Et on sait bien que ce n’est pas quelques jours après avoir étudié une notion que son contrôle va être probant.

Pratiquement :

Huit séries en français et autant en mathématiques, cela représente un contrôle chaque mois, et c’est bien suffisant. Il n’est pas souhaitable de consacrer trop de temps aux contrôles, ce serait au détriment du vrai travail.

Quelques avantages de ces évaluations « toutes prêtes », à photocopier : elles nécessitent très peu de préparations pour l’enseignant, un temps de travail limité pour les élèves, et un temps consacré aux corrections le plus réduit possible.

Au cours de l’année…

Une difficulté : des séries d’épreuves comme celles-ci sont souvent « trop bien » progressives. Les premières sont très faciles, et la plupart des élèves les réussissent fort correctement. Et au fur et à mesure de l’année, comme la difficulté augmente, les résultats de nombreux élèves deviennent moins bons ! Ce qui n’est pas très satisfaisant pour l’enfant et inquiète, à juste titre, les parents.

Nous avons donc essayé, tout en ayant une progression dans la difficulté des exercices, au cours de l’année, de faire en sorte qu’un élève « moyen » puisse réussir au moins aussi bien en fin d’année, ce qui donne un aspect positif à sa « courbe de résultats ».

D’où l’intérêt d’utiliser le barème de correction joint, proposé sur les fiches réponses, et qui a été mis au point avec les premiers utilisateurs de cet outil.