Pour les enseignants

Son contenu, son insertion dans la vie de la classe, son utilisation…
Comment le réaliser facilement, « à moindre temps ».

Des journaux scolaires, il y en a eu (et il y en a toujours) de toutes les sortes : du simple recueil agrafé de textes libres imprimés aux albums superbes, avec des illustrations en couleur, reflétant toute l’activité d’une classe. La périodicité était variable, en général d’autant moins fréquente que le journal était riche…
L’arrivée des ordinateurs et de la photocopieuse a changé les données du problème : on peut maintenant faire tellement de choses qu’il a fallu choisir. Le journal peut devenir l’élément central de toute la communication de la classe, on y publie des textes libres, des BD, des albums, des comptes-rendus d’enquêtes, des recherches maths, des expériences, des jeux…
Pour que ce soit intéressant, il faut que la fréquence de parution soit assez rapide, ce qui représente une gros investissement en temps, pour les enfants comme pour le maître, mais c’est vraiment le reflet de la vie de la classe. Certains ont d’ailleurs choisi de faire ce travail sur Internet, et il existe des sites de classe superbes.

J’ai choisi une autre option : en début d’année, le journal est réservé à la communication avec l’extérieur (parents, correspondants, autres classes, différents adultes…), et il sert de mémoire de la classe. On y fait donc seulement figurer les événements les plus marquants qui se produisent au fil des jours, et qui nous concernent tous.

Et comme on veut pouvoir faire aussi beaucoup d’autres choses, sa réalisation doit être facile, et se faire « à moindre temps ».

  • Pour les enfants, cela ne doit pas constituer un travail « en plus », mais être intégré à la pratique quotidienne, sans qu’ils passent beaucoup de temps à la mise en forme.
  • Pour le maître, cela doit être le moins « chronophage » possible ! (*)

La forme du journal va être conditionnée par cette conception : cadre tout prêt, mise en page simplifiée, organisation du travail…

Jacky Varenne

(*) J’ai vu trop de journaux, très bien faits, intéressants, mais dont l’existence a été très éphémère, avec l’argument : « Ça nous (ou ça me) prenait beaucoup trop de temps ! »