Tout premiers vrais livres pour une toute première vraie lecture…
Pour qui ?
Chaque livret de ces deux séries n’a que 8 pages, et chaque page ne comporte qu’une courte phrase avec des mots simples, sous une illustration « qui parle ». C’est vraiment le niveau de lecture le plus facile que l’on puisse proposer. Histoire de Lire peut donc être utilisé très tôt.
En grande section, la plupart des enfants seront capables, après une première lecture en groupe, de reprendre un livret seuls et de retrouver le texte ( plus ou moins approximatif ) de chaque page.
Au début du CP, avec une aide minimale d’un adulte ( ou d’un copain ) l’enfant pourra « lire » en s’aidant des images, et très vite repérer les mots de fin ou de début de phrase, les expressions qui sont reprises plusieurs fois, bref de faire acte authentique de lecture. Il pourra aussi relire une des histoires à haute voix pour d’autres enfants.
Mais les livrets Histoire de Lire n’amusent pas que les petits ! On peut les proposer aux enfants non lecteurs plus âgés ( enfants en difficulté ou étrangers ). Car il s’agit bien de vrais livres, racontant de vraies histoires, et non pas quelques mots assemblés et répétés de page en page pour les besoin d’un apprentissage fastidieux.
En classe ou à la maison ?
Parce qu’un livre doit être lu d’une seule traite, parce qu’un enfant qui découvre la série ne la quittera que lorsqu’il l’aura épuisée ( et encore ), parce qu’il empruntera souvent un livret chaque jour, leur disposition au coin bibliothèque doit être bien étudiée.
Il est préférable de les présenter dans une boîte plutôt que verticalement dans un rayonnage. Il n’est pas nécessaire, par contre, de les ranger en respectant les numéros puisqu’on peut les lire en désordre ( le niveau de lecture est le même pour les 40 livrets ).
Il faudrait aussi permettre aux enfants d’emporter un livret chaque soir à la maison, ne serait-ce que pour leur permettre de partager l’enthousiasme de la première vraie lecture avec leurs parents.
Quand les livrets sont fatigués…
On découvrira bien sûr, de temps en temps, qu’un livret a un peu souffert. On pensera alors qu’ils pourraient être plus résistants. Mais une couverture carton n’empêche pas les « gribouillages » … ni le nombre de livrets d’une série de se réduire petit à petit au fur et à mesure des emprunts. Nous avons donc privilégié le coût de fabrication, pour permettre de remplacer la série quand ce sera nécessaire.