Livrets de lecture…

Je m’appelle Odilon s’adresse aux élèves de fin de CP, de CE1, et bien sûr aux enfants en difficulté, mais aussi aux enfants plus âgés qui n’aiment guère lire. Un élève de 3ème cycle peu attiré par les livres pourra souvent être intéressé par de telles histoires, suffisamment courtes, dont la forme d’humour lui convient bien.

Leur place

Si l’on choisit d’intégrer les livrets de lecture Je m’appelle Odilon dans la bibliothèque de classe ou dans la BCD de l’école, il n’y a pas grand chose à dire quant à la pratique pédagogique de cet outil sans problème particulier.

On peut aussi choisir d’installer Je m’appelle Odilon parmi les outils de travail individualisé car il est bon d’en faciliter l’accès. Les livrets seront regroupés et rangés. Leur présence parmi les outils de lecture est normale, car c’est un outil d’apprentissage efficace, qui ne nécessite pas l’intervention du maître. Le copain qui a déjà lu un livret est trop heureux, en offrant son aide, de faire partager son enthousiasme.

Le contenu

Le texte a les qualités requises pour une lecture aisée, mais suffisamment longue pour avoir un réel intérêt. Le maître appréciera de n’avoir à intervenir que rarement, car le texte a fait l’objet d’une longue expérimentation afin d’éliminer toute expression mal connue ou difficile à déchiffrer. Il s’agissait là d’une obligation car les dessins, volontairement, ne sont pas une aide à la lecture. Ils s’intercalent entre deux pages de texte, pour apporter un complément, une suite, ou la chute finale. C’est Odilon qui raconte, c’est Odilon qui est censé avoir fait les illustrations (on ne le voit donc jamais). Ce qu’il ne peut pas dire, il le montre.

Un outil d’aide à l’apprentissage de la lecture

Chaque livret comporte un questionnaire de contrôle. On peut considérer qu’il n’est pas indispensable. Effectivement, si l’enfant lit ce genre d’écrit sans rien comprendre, le contrôle ne changera rien, car le problème est ailleurs. Il apporte toutefois, au maître, l’assurance que les livrets sont bien adaptés, et la preuve, à l’enfant, que sa lecture est une réussite.

Le travail est rapide (QCM avec de simples croix dans une unique grille) et les questions aussi plaisantes que les livrets. Une question ouverte termine le travail, question dont la réponse sera orale : c’est l’occasion de s’exprimer sur l’histoire, de donner son avis, de réfléchir auprès du maître. Car si Odilon est plutôt naïf et drôle, les questions qu’ils nous posent sont quelquefois embarrassantes. Le choix des thèmes abordés dans les livrets n’est pas innocent !

Lorsque la discussion s’engage, on peut alors proposer d’adresser ses remarques à Odilon lui-même. C’est vraiment un super-copain, il répond à tout courrier, adressé :

– Par lettre, à : Odilon 1, rue du pré Mathias 89550 HÉRY
– Par e-mail, à : varennepierre@aliceadsl.fr